Quand nous nous penchons sur l’histoire de la formation professionnelle, c’est du véritable travail d’archéologue. Nous mettons au jour des faits intéressants (et parfois surprenants) pour aider à comprendre notre présent, et à dessiner le futur. À travers les âges, les méthodes et priorités ont changé. Essayons de comprendre ce qui a guidé ces transformations.

Les pépites oubliées de l’histoire de la formation

Il est fascinant de constater qu’avant l’industrialisation du 18e siècle, il n’existait pas de système de formation structuré comme nous le connaissons aujourd’hui. Les jeunes gens apprenaient leur métier en travaillant aux côtés d’artisans expérimentés dans un système d’apprentissage en atelier. L’apprentissage était pratique, basé sur l’expérience, pas théorique.

Si nous jetons un coup d’œil à la Grèce antique, le savoir était transmis oralement et l’accent était mis sur l’apprentissage par l’observation. Les philosophes antiques comme Platon et Aristote enseignaient à leurs étudiants en discutant et en débattant. Est-ce peut être un modèle à reprendre pour un apprentissage plus humain, plus interactif ?

Le présent de la formation professionnelle : qu’en serait-il sans son passé ?

Aujourd’hui, la formation professionnelle s’est largement institutionnalisée et formalisée. Les universités, les écoles professionnelles, les formations en ligne, tous contribuent à un environnement d’apprentissage structuré et hiérarchisé.

Mais dans le cœur de la formation professionnelle bat le souvenir de son passé artisanal. La pratique sur le terrain reste la clé de la formation de nombreux métiers. Je dirais même que l’on observe ces dernières années un retour aux sources avec un intérêt grandissant pour l’alternance et le mentoring.

Comment le passé de la formation peut influencer son futur ?

Même si l’importance des infrastructures modernes d’éducation et d’apprentissage ne peut être niée, l’avenir de la formation professionnelle pourrait bien puiser dans les puits de son passé.

Avec l’avènement du digital, nous pourrions voir revivre l’apprentissage interactif, comme dans la Grèce antique. La technologie pourrait aider à réintroduire des éléments d’apprentissage pratique à distance et à personnaliser les apprentissages.

Sans prétendre être devin, je pense que l’archéologie de la formation professionnelle révèle des enseignements précieux. Alors conservons ceci en mémoire : retenir le passé, vivre le présent et dessiner le futur, voilà la clé d’une formation professionnelle réussie.